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Transparence des marges - Etudes de cas - Rapport du projet Volteface

  • Brèves informations

    Dans le cadre du projet Volteface, l’entreprise Equal Profit et l’Université de Lausanne ont mené une étude de cas qui se penche sur l’analyse de la répartition des coûts entre les différents acteurs d’une même chaîne d’approvisionnement pour la comparer avec la répartition des bénéfices nets. Le rapport vient tout juste d’être publié. Cette étude a permis d’initier une étude de plus grande ampleur en Romandie initiée par la Direction générale de l’agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires (DGAV) de l’État de Vaud et de renforcer l’efficacité des outils Transparent Profit d’évaluation des coûts de l’alimentation en Suisse. Une plus grande transparence pousse à mener des discussions objectives, étayées par des données concrètes sur la distribution de la valeur au sein des chaînes d’approvisionnement et sur le prix de la nourriture. Participer à ce genre d’étude permet de tendre vers un meilleur équilibre économique et enfin de renforcer la pérennité du secteur agricole local et national.
  • Langue

    FR
  • Date

    31.10.
  • Heure

    17:00-18:30
  • Localisation

    Online
  • Meeting Link

  • Organisateur

    Inès Burrus, Transparent Profit et Dominique Barjolle, UNIL

Les récentes enquêtes de la Fédération romande des consommateurs ou de la Radio Télévision Suisse ont attiré l’attention sur les faibles revenus des agriculteurs qui ne couvrent parfois pas leurs coûts de production et sur les disparités économiques qui touchent les différents types d’acteurs de l’alimentation en Suisse. Les revenus des transformateurs et des distributeurs sont, quant à eux, souvent opaques.
Dans le cadre du projet Volteface, l’entreprise Equal Profit et l’Université de Lausanne ont mené une étude de cas qui se penche sur l’analyse de la répartition des coûts entre les différents acteurs d’une même chaîne d’approvisionnement pour la comparer avec la répartition des bénéfices nets. Le rapport vient tout juste d’être publié.
Les résultats sur huit exemples analysés révèlent de fortes disparités des bénéfices ainsi qu’une décorrélation entre les prix d’échange des produits et leurs coûts réels de production. Ainsi, supporter d’importants coûts de production n’assure pas un bénéfice proportionnellement équivalent. Malgré les paiements directs, ceux-ci ne suffisent parfois pas aux agriculteurs à couvrir leurs frais de production. Quatre des huit produits étudiés sont vendus à perte par les agriculteurs. Les exploitants agricoles ne trouvent un équilibre financier qu’en combinant les productions déficitaires avec des productions rentables. En outre, plusieurs participants soulignent que leur recours à l’agriculture biologique certifiée se base sur des raisons plus idéologiques que financières ; bien que recevant des paiements directs plus élevés, leur cahier des charges implique des coûts qui le sont tout autant et leurs marges restent faibles.
Dans les cas étudiés, ce sont les transformateurs qui absorbent souvent la majeure partie de la marge. Les distributeurs sont de petite taille et leurs profits sont plutôt modestes.
Cette étude a permis d’initier une étude de plus grande ampleur en Romandie initiée par la Direction générale de l’agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires (DGAV) de l’État de Vaud et de renforcer l’efficacité des outils Transparent Profit d’évaluation des coûts de l’alimentation en Suisse. Une plus grande transparence pousse à mener des discussions objectives, étayées par des données concrètes sur la distribution de la valeur au sein des chaînes d’approvisionnement et sur le prix de la nourriture. Participer à ce genre d’étude permet de tendre vers un meilleur équilibre économique et enfin de renforcer la pérennité du secteur agricole local et national.

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