Ce ne sont pas "les femmes" qui sont la clé de la sécurité alimentaire, mais une justice de genre dans laquelle tout le monde se soucie : des autres personnes et de la base naturelle de la production de nourriture. L'agroécologie, en tant que mouvement social et écologique, ne vaincra pas automatiquement le patriarcat, mais devrait évoluer en permanence dans une perspective féministe. Dans le GT Féministe FairFood, nous travaillons avec une compréhension économique où la bonne vie est définie comme le but principal. Qu'est-ce que cela signifie pour la division du travail, la disponibilité du temps et de l'argent dans le contexte des systèmes alimentaires ?

La nourriture est aussi une culture, il y a les odeurs et les coutumes, nous nous souvenons de la signification des aliments et des repas, le plus souvent cuisinés par la mère.... images et idées fixes qui ne changent que lentement. Bien entendu, les contributions des femmes à la sécurité alimentaire et à l'accessibilité financière des produits comestibles ne sont pas rémunérées ou sous-payées et sont de surcroît invisibles : à la maison, dans les exploitations agricoles, dans l'industrie de transformation, dans la distribution et dans la restauration.

"La publication Food.Power.Work. - Feminist Views on FairFood Ideas" analyse les initiatives durables et souligne la nécessité d'agir. En outre, nous introduisons régulièrement la question de la justice entre les sexes dans les débats, comme récemment lors de trois événements organisés dans le cadre de la Journée mondiale de l'alimentation.

Quels changements sont nécessaires, où peut-on utiliser des leviers pour transformer le système ? Comment voulons-nous et pouvons-nous nous organiser ? Nous recherchons l'échange sur ces questions et intégrons ces idées et perspectives dans nos positions.

L'événement se déroulera en allemand.